Si vous voulez vous assurer une source de revenu stable sur le long terme, alors vous pouvez réaliser un placement immobilier : vous investissez dans un bien, puis vous le louez. C’est ce qu’on appelle la méthode de l’immobilier locatif. Mais ce n’est qu’une méthode parmi d’autres : vous pouvez souscrire à des parts dans une société immobilière, ou encore acheter un bien dans le cadre d’un programme de défiscalisation. Quoi qu’il en soit, cet article vous propose de mieux cerner les points essentiels à respecter pour vous assurer la bonne mise en œuvre de votre placement.
Pourquoi opter pour le placement immobilier ?
C’est une manière efficace de placer votre argent, de le mettre en sécurité. Aujourd’hui, un grand nombre de plateformes proposent une aide au placement immobilier qui facilite encore plus la démarche. Vous pourriez bien entendu opter pour un placement financier, mais les cours de la bourse sont beaucoup plus complexes qu’un simple bâtiment qui, du même coup, vous appartient et dont vous pouvez disposer comme bon vous semble.
Tout actif immobilier en votre possession est durable. Même si les prix de l’immobilier évoluent en fonction de votre région, de votre ville et de ses fluctuations (démographiques, de construction, de vitalité économique…), cette évolution ne connaîtra jamais des revers et de soubresauts aussi fulgurants que les cours de la bourse, qui ne reposent sur rien d’autre que sur le fairplay de tous les acteurs engagés et, en partie, sur des stratégies élaborées de calculs et d’opérations financières.
Quelles sont les règles à respecter ?
Afin de réussir votre placement immobilier et de le rendre aussi rentable que possible, vous devez songer à un certain nombre de paramètres, dont la mise en œuvre ne dépendra que de vous.
1/ Quel type d’achat ?
Tout d’abord, il faut bien comprendre que lorsqu’on parle d’un bien immobilier, il ne s’agit pas nécessairement d’un appartement ou d’une maison. Ce peut être un parking, ou même un terrain constructible. Ensuite, l’achat de ce bien peut être réalisé par vous-mêmes. Dans ce cas, vous choisirez de payer à crédit ou au comptant. La première méthode peut jouer en votre faveur, pour toutes ces raisons, même si vous avez les moyens de payer comptant (c’est-à-dire, l’ensemble de la somme en une fois).
Votre investissement peut aussi prendre la forme d’une souscription dans une société civile de placement immobilier (SCPI), dans une société d’investissement immobilier cotée (SCII), ou encore dans un organisme de placement collectif dans l’immobilier (OPCI). Dans ces cas-là, votre placement ne dépassera une somme faible, allant jusqu’à quelques milliers d’euros seulement.
Enfin, une troisième méthode consiste en un achat dans le cadre défini d’un programme de défiscalisation.
2/ Quel type de surface ?
Dans le cas où vous avez choisi la première méthode d’achat, et que vous cherchez donc à louer votre bien une fois celui-ci acquis, il faut retenir que les surfaces plus petites de taille sont proportionnellement plus chères que les surfaces grandes. Elles sont donc plus intéressantes à la location. De plus, elles ont tendance à faire partie des biens les plus facilement vendus lorsqu’une crise immobilière survient. Et enfin, les locataires restent moins longtemps si la surface est petite. Par conséquent, vous pourrez ajuster vos prix de façon plus régulière.
3/ Ne pas négliger le calcul de la rentabilité
Au moment d’entamer votre placement immobilier, vous allez être confrontés au prix demandé par le vendeur. Mais ce dernier peut – et doit – être contesté dans la mesure où il ne représente que les ambitions du vendeur. C’est à vous d’imposer les vôtres, et notamment, en calculant la rentabilité de votre opération. Si vous arrivez à la conclusion que vous retirerez à peine 6% de bénéfice de toutes ces opérations, alors il sera peut-être temps de vous poser des questions !