En raison des problèmes des problèmes immobiliers touchant la France et des nombreux pays européens, les personnes qui choisissent d’investir dans l’immobilier à l’étranger sont de plus en plus nombreuses. Est-ce un investissement rentable ? L’investisseur ne s’expose-t-il pas à une perte en raison des obligations au niveau de la fiscalité ? Les détails.
Le choix du pays d’investissement
L’investissement immobilier en France est source de perplexité pour les professionnels du domaine. La bulle immobilière engendrée par la crise semble en effet insurmontable. Ne voulant pas renoncer à l’investissement en dur, des professionnels choisissent d’investir dans l’immobilier à l’étranger. Les critères pour un investissement rentable dans l’immobilier étranger sont : la stabilité économique du pays, un meilleur emplacement de l’immobilier cible, une fiscalité locale raisonnable, une croissance constatée du marché immobilier.
Les pays les plus prisés par les investisseurs immobiliers à l’étranger sont notamment les États-Unis, le Maroc, le Brésil, le Portugal, la Thaïlande, la République Dominicaine…
En plus d’une accessibilité facile de l’immobilier, le Brésil permet par exemple un rendement de l’ordre de 12 % pour les investisseurs immobiliers contre 2,5 % seulement pour la France.
L’accès à la propriété immobilière n’est également pas très compliqué au Maroc. De plus, les professionnels de l’immobilier dans ce pays maîtrisent le français. L’obstacle au niveau de la langue est donc inexistant. C’est important pour les investisseurs.
La connaissance de la fiscalité d’un achat immobilier à l’étranger
Il faut noter que chaque pays à ses propres réglementations en droit immobilier. Avant de confirmer leurs investissements, les personnes intéressées par l’immobilier à l’étranger doivent s’enquérir sur ses particularités. Ils peuvent se servir d’Internet pour ce faire. Il est aussi judicieux de demander des conseils auprès d’experts en immobiliers connaissant bien leurs pays cibles.
Il faut encore savoir que les personnes qui ont leur résidence fiscale dans l’Hexagone sont tenues de payer des taxes. Les taxes en question concernent les revenus pour ses biens en France mais aussi ceux à l’étranger. De la même manière, faire sortir des sommes importantes de la France pour le financement de ses projets immobiliers à l’étranger constitue un véritable parcours de combattant. En effet, les montants pouvant être sortis de ce pays sont plafonnés. Le non respect de cette limitation engendre des sanctions sévères.