Acheter un bien immobilier à l’étranger peut être une formidable opportunité de faire une plus-value intéressante ou bien d’avoir un pied à terre quelque part où on peut partir en vacances. Mais à partir du moment où vous faites cet type d’opérations hors de votre produit vous êtes en insécurité, parce que vous ne savez pas forcément bien où vous mettez les pieds. Il importe donc de prendre quelques précautions.
Faites attention à la législation du pays
En Grèce, il n’y a pas de cadastre. C’est la même chose, en Algérie et en Tunisie, il n’y a que les zones urbaines qui soient bien bornées. Si vous devez signer un acte de vente, il est préférable donc de vous faire assister par votre avocat spécialisé qui sera en mesure de délimiter avec précision votre propriété ainsi que de certifier l’acte.
Autre aspect à surveiller : des États tels que le Portugal n’ont pas de texte qui encadre le calcul des surfaces acquises. Afin d’être certain de la superficie exacte que vous allez acquérir, vous devrez faire appel à un géomètre pour qu’il prenne les mesures.
Enfin il faut savoir qu’à l’étranger, acheter un bien immobilier peut être très compliqué. Dans des pays tels que le Cambodge, la Thaïlande ou la Corée du Sud, les « non nationaux » ne peuvent pas, par exemple, acheter un terrain. Dans ces cas, vous devrez vous rabattre sur l’acquisition d’un appartement ou d’une maison. Il faut savoir aussi que si vous avez l’intention d’emménager au Maroc, préférez les logements déjà inscrits à la Conservation foncière, cela vous permettra d’éviter les contestations futures.
Toujours faire appel à un notaire
Lorsque vous réalisez une transaction immobilière à l’étranger, la principale difficulté est de pouvoir bien comprendre le contenu des documents, surtout, le contenu de l’acte de vente. Cela n’est pas évident, surtout lorsque vous baragouinez à peine la langue du pays. Il vous faut donc trouver un juriste parlant la langue locale. Votre notaire peut passer par ses contacts pour trouver un juriste local, qui pourra assurer la liaison. Il faudra également faire traduire les actes. Cela étant, généralement, il suffit de faire un résumé des grands thèmes ainsi que des points sensibles du contrat. Toutefois c’est indispensable d’avoir un conseiller juridique à vos côtés avant de signer.